Dix mois après l’entrée en vigueur de l’embargo de l’Union européenne sur le pétrole brut russe, les raffineurs européens ont toujours du mal à augmenter leurs taux de traitement et leur production de diesel. Il met également en garde contre des importations soutenues de diesel qui seront nécessaires et qu’un autre hiver doux pourrait être nécessaire pour éviter les pénuries. Les températures ont battu des records ces dernières semaines, mais la saison hivernale approche rapidement et des températures basses peuvent être attendues.
Alors que les nouveaux acheteurs de voitures ne sont plus autant attirés par le diesel qu’auparavant, la réalité sur le terrain est différente. La moyenne nationale aujourd’hui se situe à 1,8921 €/L, ce qui est plus cher que son homologue Sans plomb 95-E10, au prix de 1,8632 €/L.
La pénurie de diesel fait suite aux tensions d’approvisionnement en électricité de l’année dernière. Pour l’hiver prochain, RTE se montre beaucoup plus rassurant en déclarant que la situation est nettement plus favorable qu’on ne le prévoyait initialement pour l’hiver dernier puisque tous les facteurs sont orientés favorablement. Il précise également que la production nucléaire, bien qu’étant encore nettement inférieure par rapport aux niveaux historiques, sera supérieure à celle de l’année dernière.
Embargo sur le pétrole russe : un problème d’importation
La difficulté vient des problèmes liés à l’importation de cette énergie en Europe, alors qu’un embargo sur le pétrole russe est toujours en place. C’est pourquoi l’AIE espère peut-être un autre hiver doux pour éviter les pénuries et compte sur les importations, selon son rapport. Ses représentants poursuivent : Dix mois après l’embargo de l’UE sur le pétrole brut russe, les raffineurs européens ont toujours du mal à augmenter leurs taux de traitement et leur production de diesel.
Importations de diesel pour soutenir cet hiver
Selon l’AIE, l’Europe semble avoir peu d’options pour améliorer ses stocks dans les prochains mois. Il est donc nécessaire de pousser davantage les importations tout en organisant une reprise des rendements des raffineries. La situation en Israël pourrait s’aggraver et affecter les zones où la production de pétrole est concentrée, comme l’Arabie saoudite. Cependant, les traders ont déjà pris en compte une prime de risque géopolitique plus élevée, et elle pourrait encore augmenter davantage.
Faut-il craindre un hiver rude ?
Oui, cet article vous rappellera probablement les heures sombres d’au moins 2 heures d’attente dans diverses stations-service juste pour pouvoir faire le plein et aller travailler. Préparez-vous, car l’Agence internationale de l’énergie tire la sonnette d’alarme sur une éventuelle pénurie future. L’AIE estime qu’une pénurie de diesel pourrait se produire cet hiver, ce qui poserait évidemment des difficultés à de nombreux automobilistes français. Le pétrole brut est difficile à importer en Europe et les raffineurs connaissent des problèmes d’approvisionnement en prévision de l’hiver.
Selon l’agence, nous ne pouvons qu’espérer un hiver doux, ce qui serait la meilleure chance d’éviter une pénurie. Dans son rapport nouvellement publié, l’Agence internationale de l’énergie explique les raisons de cette absence d’approvisionnement. Vous savez bien que les raffineurs ont besoin de pétrole brut pour fournir ensuite du gazole aux stations-service qui alimentent finalement nos véhicules. Or, cela fait maintenant 10 mois que l’Union européenne a mis en place son embargo sur le pétrole russe, entraînant des difficultés d’approvisionnement pour les raffineurs et, par conséquent, dans nos véhicules.
Quelles solutions face à cette possible pénurie ?
- Augmentation des importations de pétrole brut
- Amélioration des rendements des raffineries
- Faire preuve de solidarité entre pays européens
- Inciter à réduire la consommation de gazole (covoiturage, transports en commun…)
L’AIE propose une solution pour éviter une pénurie de diesel sur le sol européen et ainsi éviter tout le chaos que l’on peut imaginer pour obtenir du carburant. Selon eux, il reste peu d’options à explorer ; il est donc nécessaire d’importer de plus grandes quantités de pétrole brut… Cependant, les prix du pétrole augmentent et la situation au Moyen-Orient – plaque tournante cruciale pour la production d’or noir – inquiète les traders. Pour éviter une pénurie de diesel, selon les conseils de l’agence, il faudrait importer de plus grandes quantités de pétrole brut.