Le rapport annuel sur le bonheur mondial, le World Happiness Report, a révélé que la Finlande est le pays le plus heureux du monde pour la septième année consécutive. Cependant, l’édition 2024 met en lumière une tendance préoccupante concernant le niveau de bonheur des jeunes par rapport aux générations précédentes. Nous vous proposons de découvrir les principales conclusions de ce rapport ainsi que les facteurs à prendre en compte pour améliorer le bien-être général.
Finlande et pays nordiques : toujours en tête
Selon les résultats du dernier rapport, les pays européens dominent le classement du bonheur mondial. Les pays nordiques tels que la Finlande, le Danemark, l’Islande, la Suède et la Norvège figurent tous parmi les dix premiers. Le rapport s’appuie sur six variables clés pour établir son classement : le revenu, l’espérance de vie en bonne santé, le soutien social, la liberté de choix de vie, la générosité et l’absence de corruption. Il est élaboré à partir des données recueillies auprès des participants dans plus de 140 pays à travers le monde.
Voici les 10 pays les plus heureux du monde :
- Finlande
- Danemark
- Islande
- Suède
- Israël
- Pays-Bas
- Norvège
- Luxembourg
- Suisse
- Australie
La France est en 27eme position dans ce classement.
Le bonheur des jeunes en déclin
Pour la première fois, le rapport a inclus une analyse spécifique sur l’âge des participants. Les résultats montrent que les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont globalement moins satisfaits de leur vie que les adultes de 25 ans et plus. Cette tendance est particulièrement marquée en Europe occidentale, en Amérique du Nord ainsi qu’au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie du Sud.
J’an-Emmanuel De Neve, directeur du Well-being Research Centre de l’université d’Oxford et rédacteur en chef du World Happiness Report, exprime sa préoccupation face à cette situation : « En rassemblant les données disponibles sur le bien-être des enfants et des adolescents dans le monde, nous avons constaté des baisses inquiétantes, notamment en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest ».
Principales raisons de cette diminution du bonheur chez les jeunes
Un sentiment de solitude croissant
Le rapport souligne un « sentiment de solitude épidémique » au sein de la population jeune. Aux États-Unis, par exemple, le taux de solitude est presque deux fois plus élevé chez les jeunes générations que chez celles nées avant 1965. La santé mentale et physique des jeunes est donc fortement impactée par ce phénomène.
Des événements mondiaux bouleversant la vie des jeunes
Les auteurs du rapport soulignent également l’influence d’événements majeurs sur le ressenti des plus jeunes. Par exemple, en Israël, pourtant classé cinquième pays le plus heureux malgré la guerre contre le Hamas, les données sont basées sur une moyenne sur trois ans qui peut fausser certains résultats.
Agir pour améliorer le bien-être des jeunes générations
Face à ces constats, il est essentiel de prendre des mesures rapidement pour améliorer la situation. Jan-Emmanuel De Neve appelle à une action politique immédiate et concrète : « Penser que des enfants dans certaines parties du monde vivent déjà l’équivalent d’une crise de la quarantaine exige une intervention immédiate« . Il est donc impératif de mettre en place des solutions pour accompagner les jeunes dans leur développement personnel et social, tout en veillant à préserver leur bien-être général.